PEW

Mad Rey

Co-fondateur de « Red Lebanese » maison d’édition indépendante et label de musique, Mad Rey est à la fois diplômé des Beaux-Arts de Paris, signature du label house et techno D.KO Records, et producteur de hip-hop sous le nom de « L-Rey ». Il redonne ses lettres de noblesse à la musique house hexagonale, en faisant du sample un geste de générosité.

L’essence de la musique house de Mad Rey est brute dans le beat, sensuelle par son groove et nerveuse dans la direction du mouvement imposé à l’oreille.

Grandissant dans le quartier de Pigalle, celui ci a eu une influence directe sur l’un de ses meilleurs EP à ce jour, Quartier Sex, il en a aussi retenu une culture de la rue, confondant rap et graffitis.

Le dernier EP du Parisien U.M.A s’est ainsi constitué dans un effet de miroir avec le film Kill Bill. Le sampling est donc à la musique ce que le collage est à l’art visuel.

Lors de cette masterclass à la PEW, Mad Rey développera sur son amour du sampling et évoquera son aspiration à la transmission.

Plage 84

Actuellement sous les ailes des labels « Roche » et « Divine », le jeune producteur français Plage 84 forge son identité en mélangeant ses influences jazz, soul, & hip-hop au travers du prisme de la musique électronique. Au cours de ses voyages, l’artiste tend à s’imprégner des différentes cultures qu’il rencontre, toujours avide de nouvelles inspirations pour nourrir la diversité de son projet musical et c’est avec son dernier EP « Was It Real » qu’il concrétise ce projet. Il y propose 5 titres dont 3 en collaborations avec des artistes issus de la nouvelle scène internationale tel que Khadijah Lopez (Toronto) et Tuzeint (Mexico). Toutes les techniques de productions y sont utilisés, du sample à la synthèse en passant par l’enregistrement classique des voix et des
instruments, pour obtenir à la fin de ce long voyage de 3 ans une musique riche et mature. « Je vois ces 5 titres comme des petites histoires, les feats viennent d’un peu partout et c’était important pour moi de sortir un projet avec pleins de couleurs différentes. Le projet a mis du temps à aboutir, mais c’est à Abidjan (Côte d’ivoire) qu’on a pu finaliser la cover, à l’aide de cette rencontre avec Dodji Efoui. »